Yannick Papahilau
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Prise de note à 14h34 un 17 octobre 2007, Marseille.

Es touch complicat a co!

Je décide sans aucun doute de vous dévoiler certains tracas, certaines questions jetées au hasard des mots et qui de temps en temps viennent brouilloner mon esprit.

…Une somme de choses nous entoure on le sait tous ceci n’est pas nouveau, mais je continue à ne pas comprendre et pourtant.
Je n’arrive pas à entrevoir dans tout ce brouhaha qui constitue notre existence les différentes ficelles que je pourrais tirer pour pouvoir extirper la matière, plus exactement l’essence même de cette matière, cependant les choses se dessinent, se construisent, existent.
Le hasard?
Il est là, m’accompagne, pénard, décontracté, alerte, vif, sourire banane il me suit, à chaque pas se rit de moi. Ah! le fourbe, le malin, le roublard, je m’en méfie comme purpura thrombocytopénique idiopathique.
Les idées? C’est bien les idées et après?
C’est important d’avoir des idées, très très important, nous avons tous des idées mais qu’est ce qu’on en fait
après de toute cette mélasse?
On l’a trie l’écosse, on l’a nettoie la pose, puis on l’a donne à manger.
Ouaih! C'est bien et on avance comme ça?
Je ne comprends pas? Cette phrase m’interpelle de plus en plus je dirais même qu’elle me stimule, m’excite.

:«Monsieur monsieur je ne comprends pas!»
:«Attend je vais t’expliquer»
:«Tu as compris maintenant?»
:«oui oui!»
:«explique moi alors»
:«euuuuh!?...»
:«mais tu n’as rien compris!»

Ça c’est moi petit mais bon je vous l’accorde avec un tantinet l’esprit contradictoire, toute fois cela rebondi toujours dans mon encéphale encore et encore, et de plus belle à chaque fois que je me retrouve au pied du mur.
Dyslexie? je ne crois pas, plutôt la volonté d’aller chercher au-delà de ce qui parait, aller gratter plus loin que ça, dans un fond bien caché, enfoui, presque englouti et qui m’amène à penser que cela n’a peut être jamais existé. Alors des fois je regarde consciencieusement mes travaux, analyse tous ce qui génère mes recherches: écris, croquis, prises de notes, photos, textes, et autres, ça peut aider.
Mais petit à petit les choses s’agencent toutes seules, s’auto organisent et plus j’avance et plus je sens la
sérénité m’envahir.
Serin?...
Nooon! Ça va pas!.
Mais qu’est ce que j’en sais?
Des fois je me demande à quoi sert le savoir, la connaissance, on va où avec tous ça?
Bin, ça sert à échafauder, construire, améliorer, faire avancer, de croire que, néanmoins.
La vie est dure et complexe, dure comme un noyau d’olive mais si belle, si belle que j’aimerai ne jamais la quitter si belle que j'aimerai me la marier.
Mais la vie n’est pas que l’existence d’un seul homme c’est beaucoup plus que ça et c’est à cet équilibre là qu’il faut penser.
Mais c'est quoi cette phrase de merde...
Mais qu’est ce que j’en sais?

Bon, je m’égare un peu et c’est certes un peu tiré par la perruque mais quand même si de temps en temps on se sortait le doigt ça serait pas mal.
Bref revenons à nos moutons et mon boulot dans tout ça? Fragile, robuste, équivoque, douteux, flottant comme le bois.
Accumuler, trier, agencer, et hop voici ma soupe.
Comment j’appréhende tout ce bordel et qu’est ce que je donne à voir, plus exactement qu’est ce que je
questionne, ça c’est une vrai question.
L’absurde, le décalage, des pseudos inventions archaïques, rendre visible ce qui est visible, le non sens. Et voila! encore une fois je comprends rien à ce que j’écris, tout est mélangé, ça s’égare, ça va dans tout les sens mais c’est pas grave au moins ça le mérite de ne pas être clair…

(Fin de la prise de note, 15h42, un 17 octobre 2007,Marseille)
PAPAILHAU Yannick

 

 

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